Quel est le jour de ramassage des poubelles dans ma ville ?

Trouver le jour de ramassage des poubelles dans sa ville peut sembler anodin, mais c’est une étape essentielle pour garder un environnement propre et éviter les désagréments liés aux déchets. Entre les différents types de bacs, les jours de collecte qui varient selon les zones et les périodes de l’année, il est parfois difficile de s’y retrouver. Pourtant, une bonne gestion du calendrier de collecte permet non seulement de faciliter le tri sélectif, mais aussi de participer activement à la réduction de l’impact environnemental. Dans cet article, découvrez comment connaître facilement le jour de passage des éboueurs, comprendre les différences entre les collectes, et adopter les bons réflexes pour une gestion des déchets plus organisée et responsable.

Comment connaître le jour de collecte des déchets dans sa commune ?

Savoir quel jour les poubelles sont ramassées dans sa commune est essentiel pour éviter les débordements, les mauvaises odeurs et les oublis qui s’accumulent vite. Pourtant, beaucoup d’habitants ignorent où trouver cette information ou s’y perdent face aux différents calendriers et types de collectes. Entre les bacs à ordures ménagères, les poubelles de tri sélectif, les déchets verts ou encore les encombrants, les jours de passage varient d’une ville à l’autre voire d’un quartier à l’autre. Voici comment s’y retrouver facilement et être toujours prêt le bon jour.

Consulter le site officiel de sa mairie

La première source fiable reste le site internet de la mairie. La majorité des communes françaises publient chaque année un calendrier de collecte des déchets, disponible en ligne au format PDF ou sous forme de moteur de recherche interactif.
En entrant simplement son adresse ou son code postal, il est possible de connaître :

  • Les jours précis de collecte pour chaque type de déchet (ordures ménagères, recyclables, biodéchets, etc.)
  • Les horaires de passage selon les quartiers
  • Les jours de modification exceptionnels lors des jours fériés

Certaines municipalités proposent même un service d’abonnement par e-mail ou SMS pour recevoir un rappel avant le passage du camion de collecte. Cela permet d’éviter les oublis et de sortir son bac au bon moment.

Utiliser les applications et outils numériques dédiés

De nombreuses collectivités locales collaborent aujourd’hui avec des applications de tri et de collecte intelligentes. Ces outils, souvent gratuits, permettent de suivre en temps réel les tournées et d’être alerté du prochain ramassage. Parmi les plus utilisées, on trouve :

  • “WasteApp”, qui indique les jours de collecte par adresse et les points de dépôt à proximité.
  • “Ma Ville Propre”, utilisée par certaines métropoles pour regrouper toutes les infos sur les déchets.
  • “Guide du tri” d’Ademe, une référence nationale pour connaître les bons gestes selon le type d’emballage.

Grâce à ces outils, il devient plus facile d’adapter ses habitudes au rythme de collecte sans devoir chercher l’information à chaque fois. Certaines applications permettent même d’ajouter une alerte automatique dans son agenda.

Vérifier le calendrier papier distribué en début d’année

La plupart des communes envoient chaque année un calendrier papier de collecte directement dans les boîtes aux lettres. Ce document indique les jours de passage, souvent différenciés par code couleur selon le type de bac.
Même s’il peut paraître classique, ce support reste très utile : affiché dans la cuisine ou près du bac à déchets, il sert de repère rapide au quotidien. Il mentionne également les dates de passage des encombrants et les périodes de collecte des déchets verts (souvent au printemps et à l’automne).

Se renseigner auprès du service de gestion des déchets

Lorsque le site internet ou le calendrier papier n’apporte pas toutes les réponses, il est possible de contacter directement le service de gestion des déchets de sa commune ou de sa communauté d’agglomération.
Un simple appel permet de :

  • Connaître les jours exacts de passage selon l’adresse
  • Être informé d’éventuelles modifications temporaires (travaux, grèves, fêtes locales…)
  • Demander un remplacement de bac ou un changement de conteneur

Certaines villes disposent aussi d’un espace citoyen en ligne pour poser ses questions ou signaler un problème de ramassage.

Se repérer grâce aux panneaux d’information de quartier

Dans les petites communes, les panneaux d’affichage municipaux restent une source d’information locale souvent négligée. On y trouve régulièrement les jours de collecte mis à jour, notamment lors de changements de prestataires ou d’ajustements saisonniers.
C’est aussi là que sont indiqués les points de collecte temporaire (containers de verre, déchets textiles, huiles de cuisson, etc.) mis à disposition par la municipalité.

Astuce : organiser un rappel simple à la maison

Même avec un bon calendrier, il arrive d’oublier de sortir la poubelle. Une astuce efficace consiste à :

  • Programmer un rappel automatique sur son téléphone la veille du jour de collecte ;
  • Associer une couleur de bac à un jour fixe (par exemple, jaune = mardi, vert = jeudi) ;
  • Impliquer toute la famille dans le rituel du tri et de la sortie des bacs.

En mettant en place une simple routine, le ramassage devient un automatisme, et le tri des déchets s’effectue naturellement.

Pourquoi les jours de ramassage diffèrent d’une ville à l’autre ?

Beaucoup d’habitants se posent la question : pourquoi les jours de ramassage des poubelles varient-ils d’une commune à une autre, voire d’un quartier à l’autre dans une même ville ? Si cela peut sembler arbitraire, la réalité est plus complexe. Les différences de collecte s’expliquent par une multitude de facteurs : la densité de population, la typologie de l’habitat, les infrastructures disponibles, ou encore les choix logistiques opérés par les collectivités. Comprendre ces raisons permet non seulement d’accepter cette diversité, mais aussi d’adapter ses habitudes pour contribuer à un système de gestion des déchets plus fluide et plus durable.

Une organisation adaptée à la taille et à la densité de la commune

La première raison des différences de jours de collecte tient à la taille de la commune et à sa densité de population.

  • Dans les zones urbaines, où les déchets sont produits en grandes quantités chaque jour, les ramassages doivent être plus fréquents. Une grande ville comme Lyon ou Marseille peut organiser des collectes quotidiennes ou bihebdomadaires pour les ordures ménagères.
  • À l’inverse, dans les zones rurales ou périurbaines, la production de déchets par foyer est moindre. Les collectivités peuvent donc se permettre de planifier des collectes hebdomadaires, parfois même en alternance entre les différents types de bacs (ordures ménagères une semaine, recyclables la suivante).

Ces différences permettent d’optimiser les coûts et les trajets, tout en évitant le gaspillage de ressources publiques.

Le rôle de la typologie des déchets et des bacs de tri

Autre facteur essentiel : le type de déchet collecté. Chaque flux de déchet (ordures ménagères, emballages, verre, biodéchets, encombrants) nécessite une logistique et un équipement spécifiques.

  • Les déchets recyclables (bac jaune ou bleu) sont souvent collectés une fois par semaine, car leur volume est plus prévisible et ils dégagent peu d’odeurs.
  • Les déchets organiques, eux, doivent être ramassés plus souvent surtout en été pour éviter les nuisances olfactives et sanitaires.
  • Les déchets de verre ou les encombrants ne suivent pas une tournée régulière : ils sont collectés selon un calendrier ponctuel ou déposés dans des points de collecte dédiés.

Chaque commune ajuste donc son planning pour répondre à la nature des déchets produits localement, tout en garantissant une hygiène optimale.

Une question de logistique et d’efficacité des tournées

Le ramassage des déchets repose sur une planification minutieuse : les trajets des camions doivent être pensés pour limiter les kilomètres parcourus et réduire les émissions de CO₂.
Les entreprises ou régies municipales chargées de la collecte analysent :

  • le nombre de foyers à desservir ;
  • la largeur des rues (certains camions ne peuvent pas circuler dans les centres historiques ou les zones piétonnes) ;
  • le temps moyen de remplissage des bennes ;
  • les pics de circulation à éviter.

Ainsi, une ville dense nécessitera plusieurs petites tournées quotidiennes, tandis qu’une commune étendue optera pour des trajets plus longs mais moins fréquents. Ces ajustements logistiques expliquent en grande partie pourquoi deux quartiers voisins peuvent avoir des jours de collecte totalement différents.

Les contraintes environnementales et budgétaires des collectivités

Les collectivités locales doivent jongler entre les objectifs écologiques et les contraintes budgétaires.
Chaque tournée de collecte implique :

  • un coût en carburant,
  • un impact carbone,
  • et des ressources humaines (chauffeurs, ripeurs, maintenance).

En optimisant les jours de ramassage, les mairies cherchent à réduire les dépenses publiques tout en limitant l’impact environnemental. Certaines adaptent aussi les fréquences selon la saison : par exemple, une collecte plus soutenue l’été dans les zones touristiques ou à proximité des plages.

De plus, depuis la généralisation du tri sélectif, le volume d’ordures ménagères a diminué, permettant à certaines communes de réduire le nombre de collectes par semaine sans compromettre l’hygiène.

Les particularités locales : ruralité, tourisme et climat

Les différences ne dépendent pas uniquement de la taille de la ville, mais aussi de ses spécificités locales.

  • Dans les zones rurales, où les habitations sont éloignées les unes des autres, les collectes sont souvent regroupées sur une seule journée pour rentabiliser le trajet.
  • Dans les villes touristiques, les périodes de haute fréquentation entraînent une augmentation temporaire des collectes afin d’éviter la saturation des bacs publics.
  • Les régions à climat chaud, comme le Sud de la France, doivent prévoir un ramassage plus fréquent des biodéchets pour éviter la prolifération d’insectes et les mauvaises odeurs.

Chaque commune ajuste donc sa stratégie de collecte en fonction de ses réalités locales, climatiques et économiques.

Une harmonisation progressive à l’échelle nationale

Face à la diversité des pratiques, plusieurs régions cherchent à harmoniser les règles de collecte. L’objectif : simplifier le tri pour les habitants et uniformiser les calendriers.
Depuis 2023, la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire) pousse les collectivités à étendre le tri à tous les emballages plastiques et à mieux informer les citoyens.
Certaines intercommunalités ont ainsi mis en place des systèmes de tri unifiés, des bacs de couleur standardisée et des applications partagées pour suivre les jours de collecte en temps réel.

Cette harmonisation ne supprime pas totalement les différences locales, mais elle permet d’offrir une expérience plus claire et plus fluide aux habitants, où qu’ils se trouvent.

Que faire si le camion de ramassage ne passe pas ?

Rien de plus frustrant que de sortir sa poubelle la veille au soir, pour découvrir le lendemain qu’elle n’a pas été vidée. Que ce soit à cause d’un oubli, d’une grève, d’intempéries ou d’un changement de tournée, il arrive que le camion de ramassage ne passe pas comme prévu. Pourtant, il existe des réflexes simples et des démarches concrètes à adopter pour comprendre la situation, éviter les désagréments et gérer ses déchets en attendant la prochaine collecte.

Vérifier si un changement exceptionnel a été annoncé

La première étape consiste à vérifier les communications officielles de la mairie ou de la communauté de communes. Il est fréquent que des changements temporaires surviennent en raison :

  • d’un jour férié,
  • de travaux perturbant la circulation,
  • ou d’un report de tournée lié à une forte affluence (fêtes locales, événements, conditions météo).

Les communes informent généralement les habitants via :

  • leur site internet (rubrique “Environnement” ou “Gestion des déchets”),
  • leur page Facebook ou leur application mobile,
  • ou encore par affichage public dans les quartiers concernés.

Certaines collectivités proposent même une alerte par SMS ou e-mail, prévenant à l’avance les usagers des changements de planning.

Si aucune information n’a été publiée, il peut simplement s’agir d’un retard logistique, et le camion passera peut-être plus tard dans la journée.

Contacter le service de collecte ou le syndicat de traitement

Si, à la fin de la journée, la poubelle n’a toujours pas été vidée, la solution la plus fiable est de contacter directement le service de collecte des déchets.
Pour cela, plusieurs options existent :

  • Téléphoner au service environnement de la mairie ou de l’intercommunalité.
  • Utiliser le formulaire de contact en ligne sur le site officiel de votre commune.
  • Passer par les applications locales (comme “Ma Ville Propre”, “Géodechets” ou “Engageo”) qui permettent de signaler une collecte non effectuée.

Dans certaines zones, le service peut programmer un ramassage exceptionnel le lendemain ou indiquer la date du prochain passage pour éviter un trop-plein.

Identifier la cause du non-ramassage

Avant de conclure à un oubli du service, il est important de vérifier certains points pratiques :

  • Le bac était-il correctement positionné ?
    Si la poubelle gêne la circulation, bloque un trottoir ou se trouve trop loin du bord de la chaussée, le camion peut l’avoir ignorée.
  • Le couvercle était-il fermé ?
    Un couvercle entrouvert ou un sac dépassant du bac peut empêcher la prise mécanique par le bras du camion.
  • Le contenu était-il conforme ?
    Si le bac contient des déchets non autorisés (gravats, liquides, encombrants, produits dangereux), le service peut refuser la collecte pour raison de sécurité.

Dans la majorité des cas, une simple erreur de placement ou de tri peut expliquer le non-passage.

Gérer les déchets en attendant la prochaine collecte

Si le camion ne passe pas avant plusieurs jours, il est essentiel d’adopter quelques mesures temporaires pour éviter les nuisances :

  • Tasser les sacs de déchets pour réduire le volume et éviter les débordements.
  • Fermer hermétiquement les sacs pour limiter les odeurs et l’humidité.
  • Stocker les bacs à l’ombre ou dans un endroit ventilé, surtout en période chaude.
  • Éviter de sortir de nouveaux sacs tant que le bac n’a pas été vidé.

Pour les déchets organiques (restes alimentaires, épluchures, marc de café), il peut être utile d’utiliser un petit composteur individuel ou une poubelle à compost fermée afin d’éviter la prolifération des mouches.

Les déchets recyclables, eux, peuvent être conservés quelques jours sans risque s’ils sont propres et secs.

Que faire en cas de grève ou de perturbation prolongée ?

Lors de grèves des services de collecte, les tournées peuvent être suspendues plusieurs jours. Dans ces cas particuliers, les municipalités mettent souvent en place :

  • des points de dépôt temporaires pour les déchets essentiels,
  • ou des centres de collecte ouverts en continu.

Il est fortement déconseillé de déposer les sacs dans la rue ou à proximité des conteneurs pleins : cela entraîne des amendes et aggrave les problèmes sanitaires.
En revanche, certains habitants s’organisent en groupes de quartier pour mutualiser un espace de stockage provisoire, le temps que la situation se débloque.

Anticiper les problèmes avec des outils numériques

Pour éviter d’être pris au dépourvu, plusieurs applications de suivi des collectes permettent aujourd’hui de connaître les jours exacts de ramassage et les éventuelles perturbations. Parmi elles :

  • “Guide du tri” (Ademe) pour savoir comment trier et où jeter chaque déchet.
  • “WasteApp” pour recevoir des alertes de passage dans sa zone.

En combinant ces outils avec un bon système de tri à la maison, les imprévus deviennent plus faciles à gérer.

Que deviennent les déchets après le ramassage ?

Une fois les poubelles vidées par le camion, la plupart d’entre nous n’y pensent plus. Pourtant, le parcours des déchets ne s’arrête pas au bord du trottoir. Derrière chaque collecte se cache une chaîne complexe de tri, de traitement et de valorisation qui détermine l’impact environnemental de nos gestes quotidiens. Comprendre ce que deviennent les déchets après le ramassage permet non seulement de mieux trier, mais aussi de mesurer l’importance de chaque décision dans la réduction de notre empreinte écologique.

Étape 1 : le transport vers le centre de transfert ou de tri

Une fois le camion de collecte rempli, les déchets sont transportés vers un centre de transfert ou directement vers un centre de tri, selon leur nature.

  • Les ordures ménagères non recyclables (bac gris) partent généralement vers un centre de transfert, où elles sont regroupées et compactées avant d’être expédiées en plus gros volume vers un site de traitement final.
  • Les déchets recyclables (bac jaune ou bleu) sont dirigés vers un centre de tri. Là, des machines et des opérateurs séparent manuellement ou mécaniquement les différents matériaux : plastique, aluminium, papier, carton ou acier.

Cette étape logistique permet d’optimiser les trajets des camions tout en réduisant les émissions de CO₂ liées au transport. Elle constitue la première étape de la transformation des déchets en ressources.

Étape 2 : le tri et la valorisation des matières recyclables

Au centre de tri, chaque type de déchet est analysé, séparé et envoyé vers une filière de recyclage spécifique. Les technologies modernes (capteurs optiques, tri magnétique, souffleries) permettent une précision de tri supérieure à 90 % dans certains centres.
Voici ce qu’il advient des principales matières :

  • Le plastique est trié selon sa composition (PET, PEHD, etc.). Il est ensuite lavé, broyé en paillettes et transformé en granulés pour créer de nouveaux emballages ou objets du quotidien.
  • Le papier et le carton sont désencrés, mélangés à de l’eau, puis reconstitués en pâte à papier avant d’être réutilisés pour fabriquer des emballages, des journaux ou du papier recyclé.
  • Le métal (acier, aluminium) est fondu et réutilisé à l’infini pour la production de canettes, d’outils ou de pièces industrielles.
  • Le verre, quant à lui, est lavé, broyé et refondu à 1 500 °C pour donner naissance à de nouvelles bouteilles, dans un cycle infini sans perte de qualité.

Selon l’ADEME, près de 70 % des emballages ménagers sont aujourd’hui recyclés en France, mais ce chiffre pourrait être encore plus élevé si le tri était mieux respecté à la source.

Étape 3 : le traitement des déchets non recyclables

Les déchets non recyclables, collectés dans les bacs gris, suivent un parcours différent. Ils sont soit :

  1. Valorisés énergétiquement,
  2. Enfouis en centre d’enfouissement technique (CET).

Dans le premier cas, les déchets sont incinérés dans des usines d’incinération à très haute température. L’énergie dégagée permet de produire de la chaleur et de l’électricité : une seule tonne de déchets brûlée peut générer jusqu’à 650 kWh d’électricité, soit l’équivalent de la consommation d’un foyer pendant plusieurs jours.
Les gaz sont ensuite filtrés pour réduire les émissions polluantes.

Lorsque la valorisation énergétique n’est pas possible, les déchets sont enfouis dans des sites sécurisés. Ces centres, strictement contrôlés, isolent les matières polluantes pour éviter toute contamination des sols et des nappes phréatiques. Toutefois, cette solution reste la moins écologique, car elle ne valorise pas les ressources et occupe de l’espace durablement.

Étape 4 : le traitement spécifique des biodéchets et déchets organiques

Les biodéchets (épluchures, restes alimentaires, marc de café, etc.) suivent une autre voie : celle de la valorisation biologique.
Ils sont dirigés vers des sites de compostage industriel ou de méthanisation.

  • Le compostage transforme les matières organiques en compost naturel, utilisé ensuite comme fertilisant pour les sols agricoles ou les jardins municipaux.
  • La méthanisation, quant à elle, produit du biogaz grâce à la fermentation des déchets en milieu sans oxygène. Ce biogaz peut ensuite alimenter des réseaux de chauffage urbain ou produire de l’électricité verte.

Depuis 2024, la loi française impose la collecte séparée des biodéchets à tous les foyers, ce qui permet de détourner jusqu’à 30 % du contenu habituel d’une poubelle grise vers des filières de valorisation.

Étape 5 : le rôle des déchets dangereux et spéciaux

Tous les déchets ne peuvent pas suivre le même parcours. Les déchets dangereux (piles, solvants, peintures, huiles, médicaments) nécessitent un traitement spécialisé.
Ils sont collectés dans des centres de tri spécifiques ou des déchetteries équipées de zones sécurisées.
Ces déchets sont ensuite :

  • Neutralisés chimiquement pour réduire leur toxicité,
  • Ou stockés dans des centres de confinement, conçus pour empêcher toute fuite ou pollution.

Leur gestion est coûteuse mais essentielle pour protéger la santé publique et l’environnement. Selon l’ADEME, plus de 250 000 tonnes de déchets dangereux ménagers sont traitées chaque année en France.

Étape 6 : la réintégration dans le cycle économique

Une fois triés, recyclés ou valorisés, les déchets redeviennent des matières premières secondaires. Ils entrent à nouveau dans la chaîne de production sous forme de plastique recyclé, de verre refondu ou de papier reconstitué.
Cette économie circulaire permet de réduire la consommation de ressources vierges et de limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Ainsi, une simple bouteille en verre peut être réutilisée jusqu’à 50 fois, tandis qu’une canette en aluminium recyclée permet d’économiser 95 % d’énergie par rapport à une fabrication à partir de minerai brut.

Le rôle des habitants dans une collecte efficace

Une collecte des déchets performante ne dépend pas uniquement des camions de ramassage ni des infrastructures mises en place par les communes. Les habitants jouent un rôle clé dans le bon fonctionnement du tri et de la gestion des déchets. Leur implication quotidienne détermine directement la propreté des espaces publics, la qualité du recyclage et l’impact écologique global du système. En d’autres termes, une collecte efficace commence avant le passage du camion, dans chaque foyer, avec des gestes simples et conscients.

Un tri à la source : la première étape d’une collecte réussie

Le tri à la source est le fondement d’une collecte performante. Lorsqu’un habitant trie correctement ses déchets, il simplifie le travail des agents de collecte et améliore la qualité des matières recyclées. À l’inverse, une erreur de tri – comme un sac plastique dans le bac du papier – peut rendre tout un lot inutilisable.
D’après l’ADEME, près de 30 % des déchets recyclables sont encore jetés dans la mauvaise poubelle, ce qui compromet la valorisation des matériaux et augmente les coûts de traitement.

Pour éviter ces erreurs, il est essentiel de connaître le code couleur des bacs :

  • Bac jaune : emballages recyclables (cartons, plastiques, canettes, briques alimentaires).
  • Bac vert : verre sans bouchon ni couvercle.
  • Bac marron ou bio : biodéchets (restes alimentaires, épluchures).
  • Bac gris : déchets non recyclables.

Pour simplifier le tri dans les foyers, les poubelles à double compartiment ou à tri sélectif sont des alliées précieuses. Disponibles sur Eco Poubelle, elles permettent de séparer facilement les déchets tout en préservant l’esthétique et la propreté de la cuisine.

Respecter les consignes pour fluidifier la collecte

Une collecte efficace dépend aussi du respect des règles de présentation des bacs. Chaque détail compte : l’horaire, la position du bac, la fermeture du couvercle ou encore la nature des déchets déposés.
Voici quelques réflexes simples à adopter :

  • Sortir les bacs la veille du jour de ramassage, poignée tournée vers la rue.
  • Fermer le couvercle pour éviter les débordements, les odeurs et les animaux.
  • Ne pas déposer les sacs à côté des bacs, car ils ne seront pas collectés.
  • Respecter le type de déchets attendu selon le jour de collecte (ordures, recyclables, biodéchets).

Une mauvaise présentation peut perturber les tournées, retarder les agents et augmenter les coûts de service. En appliquant ces consignes, chaque habitant contribue à une collecte plus rapide, plus propre et plus efficace.

Réduire les déchets à la source : un geste écoresponsable

La meilleure manière d’optimiser la collecte reste encore de produire moins de déchets. En réduisant à la source les volumes à ramasser, on limite les émissions liées au transport et on diminue la pression sur les centres de traitement.
Quelques gestes simples peuvent faire la différence :

  • Acheter en vrac ou privilégier les emballages réutilisables.
  • Composter les biodéchets à domicile.
  • Réutiliser les objets avant de les jeter.

Un composteur ou une poubelle de cuisine suspendue pour trier les déchets organiques, comme celles proposées sur eco-poubelle.com, permet d’alléger le bac gris de 30 à 40 % du poids total. Ces solutions pratiques s’intègrent dans le quotidien sans effort et rendent le tri plus fluide.

En réduisant la quantité d’ordures ménagères, chaque foyer participe à la diminution des tournées de camions et donc à la baisse des émissions de CO₂. Une action simple, mais qui a un véritable impact environnemental.

Devenir acteur de sa collectivité

Le rôle des habitants dépasse la simple mise au bac des déchets. Participer activement à la vie locale renforce la cohésion et la propreté collective. De nombreuses municipalités encouragent les citoyens à s’impliquer à travers :

  • des ateliers de sensibilisation sur le tri et la réduction des déchets ;
  • des visites de centres de tri pour comprendre le cycle de traitement ;
  • des actions de nettoyage participatif dans les quartiers ou les espaces naturels.

Ces initiatives permettent à chacun de mieux comprendre l’impact de ses gestes et de renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté responsable.
De plus, les habitants peuvent signaler aux services municipaux tout problème lié à la collecte : bacs endommagés, passages manqués, ou zones encombrées. Ce retour terrain améliore l’efficacité globale du service et garantit une meilleure gestion des déchets à l’échelle locale.

Les bénéfices concrets d’une collecte citoyenne

Lorsqu’un ensemble de foyers adopte les bons réflexes, les effets positifs se font rapidement sentir.
Une collecte mieux organisée, c’est :

  • Moins de déchets incinérés ou enfouis, donc une réduction des pollutions.
  • Des économies d’énergie grâce à la valorisation des matériaux recyclés.
  • Des villes plus propres et agréables à vivre.

Selon Citeo, une tonne de déchets correctement triée permet d’économiser 1,5 tonne de CO₂ et plus de 1 000 kWh d’énergie. Ces chiffres démontrent à quel point le tri à la source et la participation citoyenne sont essentiels dans la lutte contre le réchauffement climatique.

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