Jeter une couette semble simple… jusqu’au moment où l’on se retrouve devant les poubelles sans vraiment savoir laquelle choisir. Trop volumineuse pour entrer dans une poubelle classique, pas recyclable comme du textile ordinaire, parfois encore en bon état ou au contraire totalement inutilisable : la couette fait partie de ces déchets encombrants que les particuliers ont souvent du mal à trier correctement. Entre les règles des communes, les points de collecte, les erreurs fréquentes et les solutions alternatives, il existe plusieurs façons de s’en débarrasser sans enfreindre les consignes locales. Dans cet article, on fait le point sur ce qu’il est vraiment possible de faire avec une couette usée, abîmée ou simplement devenue inutile.
Peut-on jeter une couette dans la poubelle classique ?
Jeter une couette fait partie des questions les plus fréquentes concernant les déchets encombrants. La plupart des particuliers pensent, à tort, qu’il suffit de la plier et de la mettre dans la poubelle classique. Pourtant, une couette n’a absolument rien à faire dans un bac d’ordures ménagères. Sa taille, sa composition et son volume en font un déchet qui doit suivre un circuit totalement différent. La gestion d’une couette usée ne dépend pas uniquement de son état, mais aussi des règles de la commune et des filières textiles disponibles. Pour éviter les erreurs, il est essentiel de comprendre pourquoi une couette ne peut pas être jetée comme un déchet ordinaire et quelles solutions existent réellement.
Pourquoi la couette est interdite dans la poubelle classique
La première raison est technique : une couette est trop volumineuse pour être compactée dans les camions-bennes destinés aux ordures ménagères. Une fois dans la benne, elle se coince dans les systèmes de compression, bloque les mécanismes ou empêche le compactage correct des autres déchets. Cela entraîne des dysfonctionnements, des arrêts de collecte et des réparations coûteuses. Ensuite, une couette n’est pas un déchet ménager ordinaire, car elle est constituée de matières textiles, de synthetics, de plumes, de microfibres ou de ouate. Ces matériaux ne sont pas destinés à être incinérés avec les déchets classiques : ils brûlent mal, dégagent des fumées indésirables et compliquent le traitement dans les centres de valorisation énergétique. C’est pour cette raison que la plupart des communes interdisent formellement de déposer une couette dans le bac gris, même en la compressant fortement.
Les risques liés au dépôt d’une couette dans la mauvaise poubelle
Une couette jetée dans le bac classique crée plusieurs risques. D’abord, elle peut provoquer une surcharge du conteneur, ce qui rend la collecte compliquée ou impossible. Les agents de collecte refusent souvent de vider un bac contenant des objets volumineux, car cela met en danger les équipements et perturbe la tournée. Ensuite, une couette enfermée dans un sac poubelle finit presque toujours par déchirer celui-ci : elle empêche les déchets de se tasser correctement et provoque des débordements. Enfin, elle augmente le volume des déchets non recyclables, alors qu’elle pourrait être orientée vers des filières de réemploi ou de recyclage spécifiques. Cette erreur de tri n’est donc pas seulement interdite : elle est aussi peu écologique et engendre des coûts supplémentaires pour la collectivité.
Ce que disent réellement les communes concernant les couettes
Dans la grande majorité des municipalités, la consigne est claire : la couette doit être déposée soit en déchèterie, soit dans une collecte d’encombrants. Les panneaux d’information sur les bacs d’ordures ménagères mentionnent généralement l’interdiction explicite de jeter des objets volumineux, parmi lesquels les matelas, sommiers, tapis, oreillers et couettes. Certaines communes peuvent même infliger des amendes en cas de dépôt non conforme. Dans quelques territoires, il existe des collectes d’encombrants sur rendez-vous. La couette doit alors être sortie à une date précise pour être récupérée par un camion spécialisé. Cette solution évite de la stocker longtemps chez soi et garantit une élimination propre.
Pourquoi une couette n’est jamais considérée comme un déchet recyclable via le tri classique
Contrairement au textile d’habillement, la couette n’est jamais acceptée dans les conteneurs textiles classiques. La raison est simple : sa taille et sa structure empêchent son traitement dans les machines dédiées. Les bornes textiles sont prévues pour les vêtements, chaussures ou linge léger, pas pour des objets volumineux garnis de plumes ou de fibres synthétiques. Une couette bloquerait les mécanismes ou saturerait la benne très rapidement. De plus, une couette abîmée contient souvent des matériaux dégradés qui ne peuvent pas être réutilisés pour de la fibre textile recyclée.
Peut-on la comprimer ou la découper pour la mettre à la poubelle ?
Certains particuliers pensent qu’en découpant une couette en morceaux, elle pourrait être jetée dans la poubelle classique. C’est une mauvaise idée. Non seulement cela reste interdit, mais cela complique aussi la gestion du tri, car les morceaux de ouate et de fibres se dispersent et contaminent d’autres déchets. De plus, les fibres synthétiques flottantes peuvent créer des nuisances dans les centres de tri si elles s’échappent des sacs. En clair : même découpée, une couette n’a pas sa place dans un bac d’ordures ménagères.
Quelle est alors la bonne solution pour se débarrasser d’une couette ?
La seule destination appropriée est la déchèterie ou les encombrants. Les déchèteries disposent de bennes spéciales pour les textiles volumineux, les déchets encombrants ou les éléments de literie. La couette y est traitée de manière sécurisée et orientée vers une filière adaptée : valorisation énergétique, recyclage partiel ou traitement spécifique. Certaines associations récupèrent les couettes encore en bon état, mais jamais via les poubelles classiques. Une couette propre et utilisable peut être donnée à des organismes d’aide, des refuges pour animaux ou des structures sociales. Cela permet d’éviter le gaspillage tout en respectant les consignes de tri.
Où déposer une couette en bon état ?
Lorsqu’une couette est encore en bon état, la jeter serait non seulement un gaspillage, mais aussi une erreur écologique. Beaucoup de foyers se débarrassent trop vite de leurs couettes parce qu’elles ne correspondent plus à leur confort, leur taille de lit ou leur décoration. Pourtant, tant qu’elle n’est ni tâchée, ni déchirée, ni infestée, une couette peut avoir une seconde vie utile. Donner, réemployer ou recycler une couette encore utilisable permet de réduire les déchets encombrants et d’aider des particuliers, des associations ou même des refuges qui en manquent souvent.
Donner sa couette à des associations de solidarité
La solution la plus simple et la plus utile reste le don. De nombreuses associations recherchent régulièrement des couettes en bon état pour venir en aide aux personnes en difficulté. Les centres d’hébergement, les associations de maraude, les structures d’accueil pour familles précaires ou personnes sans domicile distribuent régulièrement du linge de literie, mais manquent souvent de matériel de qualité. Donner une couette propre et intacte leur permet d’équiper des lits, des chambres d’urgence ou des logements temporaires. Certaines associations organisent aussi des collectes saisonnières, notamment avant l’hiver, période pendant laquelle la demande est particulièrement forte. Avant de donner, il suffit généralement de laver la couette et de la plier dans un sac pour faciliter son transport.
Déposer sa couette dans une ressourcerie ou une recyclerie
Les ressourceries et recycleries récupèrent une grande variété d’objets pour leur donner une seconde vie. Une couette en bon état peut être revendue à un prix symbolique ou redistribuée à des familles à faible revenu. Ces structures valorisent les objets encore utilisables et évitent qu’ils ne deviennent des déchets encombrants. Pour savoir si une ressourcerie accepte les couettes, il suffit de consulter leur site ou de les appeler : chaque structure a ses propres règles, mais beaucoup récupèrent volontiers ce type d’article lorsqu’il est propre et en état d’usage. Ce type de dépôt permet non seulement d’éviter le gaspillage, mais aussi de soutenir des projets locaux d’économie circulaire.
Donner sa couette à un refuge ou une association animale
Les refuges pour animaux recherchent très régulièrement des couettes en bon état. Elles servent à créer des couchages chauds pour les chiens et chats, à isoler les cages ou à offrir un peu de confort aux animaux pendant l’hiver. Tant que la couette n’est pas déchirée et qu’elle est propre, la majorité des refuges l’accepteront avec plaisir. Il s’agit d’un geste solidaire, simple, et particulièrement utile dans les périodes froides où les besoins sont importants. Avant de déposer une couette dans un refuge, il est conseillé d’appeler pour s’assurer de leur capacité de stockage et vérifier leurs besoins du moment.
Déposer la couette dans un point de collecte textile adapté
Certains points de collecte textile acceptent les couettes en bon état, mais ce n’est pas le cas de tous. Les bornes classiques ReFashion (anciennement EcoTLC) n’acceptent en principe que les vêtements, le linge de maison léger et les chaussures. Toutefois, certaines structures partenaires, notamment les centres de tri textile internes à certaines déchèteries, disposent d’espaces où les couettes propres peuvent être récupérées pour être réutilisées ou exportées vers des filières de réemploi. Une couette non abîmée peut ainsi rejoindre une filière textile spécifique, où elle sera triée pour être redistribuée ou transformée en matière première.
Utiliser les groupes locaux et plateformes de don entre particuliers
Les plateformes de don et les groupes locaux sont une alternative pratique pour se débarrasser rapidement d’une couette encore utilisable. Grâce aux réseaux d’entraide entre voisins, une couette propre peut trouver preneur en quelques heures seulement. Des plateformes comme Geev, LeBonCoin (catégorie don), ou les groupes Facebook de quartier sont très actifs et permettent de donner son matériel sans effort. Cette démarche encourage le réemploi local, réduit les transports inutiles et permet à la couette de rester utile plutôt que de finir à la déchèterie.
Revendre une couette encore en excellent état
Dans certains cas, une couette presque neuve peut être revendue. Les couettes premium, notamment celles en duvet, en plume ou en fibres techniques haut de gamme, intéressent régulièrement des acheteurs qui souhaitent équiper une chambre d’ami ou remplacer leur literie sans payer le prix du neuf. Une publication claire, accompagnée d’une description précise et de photos propres, suffit souvent pour trouver rapidement un acquéreur. Cette option permet de valoriser une couette de qualité tout en évitant de la jeter inutilement.
Résumer la bonne pratique : donner plutôt que jeter
Lorsqu’une couette est encore propre, intacte et utilisable, elle ne doit jamais être jetée. Plusieurs solutions existent associations, refuges, ressourceries, plateformes de don permettant de prolonger sa durée de vie et d’aider d’autres personnes ou animaux. En choisissant l’une de ces alternatives, on évite de saturer les filières de déchets encombrants tout en adoptant un geste solidaire et responsable.
Comment recycler une couette usée ou abîmée ?
Lorsqu’une couette est trop usée, déchirée, aplatie ou simplement plus utilisable, la question du recyclage devient essentielle. Contrairement à ce que beaucoup pensent, une couette n’est pas un déchet classique : elle contient des fibres synthétiques, de la ouate, des plumes, des microfibres ou des matériaux techniques qui ne doivent jamais finir dans la poubelle classique. Bien gérée, une couette usée peut rejoindre des filières dédiées, être transformée en nouvelles matières, ou être valorisée dans d’autres usages. L’objectif est d’éviter le gaspillage et de réduire la quantité d’encombrants envoyés en décharge. Voici toutes les solutions pour recycler une couette abîmée de manière correcte et écologique.
Les filières textiles spécialisées : la solution la plus fiable
Même lorsqu’elle est abîmée, une couette peut souvent être recyclée via la filière textile. En France, des organismes comme ReFashion organisent la collecte et le tri des textiles usagés. Les couettes y sont transformées soit en matériaux isolants, soit en fibres destinées à la fabrication de nouveaux produits. Les déchèteries équipées d’un espace textile acceptent généralement les couettes abîmées dans les bennes prévues pour les textiles volumineux. Ce type de dépôt permet au matériau d’être orienté vers des usines capables de le valoriser plutôt que de l’envoyer à l’incinération. Les associations de recyclage textile disposent parfois de centres spécialement adaptés pour prendre en charge les articles volumineux. Avant de vous déplacer, il suffit de vérifier si votre point de collecte accepte les couettes : certaines structures les refusent, mais de plus en plus les intègrent dans leur circuit.
Les déchèteries : un point de collecte incontournable pour les couettes non réutilisables
Lorsque la couette est trop dégradée moisissures, acariens, déchirures profondes, matériaux affaissés elle doit être déposée en déchèterie. Les déchèteries disposent de bennes dédiées aux “déchets encombrants” ou aux “textiles non réutilisables”. Une fois collectée, la couette est orientée vers une filière de valorisation énergétique ou de transformation industrielle lorsque cela est possible. Le grand avantage de la déchèterie est qu’elle garantit une élimination propre : pas de dépôt sauvage, pas de pollution, et une traçabilité assurée. Cette solution est particulièrement recommandée pour les couettes trop détériorées pour être triées dans une filière textile classique.
Le recyclage industriel : donner une seconde vie aux matériaux
Une grande partie des couettes usées déposées en déchèterie est orientée vers le recyclage industriel. Les fibres synthétiques peuvent être broyées, compressées puis transformées en matériaux isolants pour le bâtiment, en rembourrages pour l’industrie automobile ou en panneaux techniques pour diverses applications. Les plumes et duvets naturels peuvent parfois être récupérés pour être réutilisés dans de nouvelles couettes ou d'autres produits d’isolation douce. Ce type de recyclage dépend cependant de l’état de la couette et de sa composition. Les centres de tri textile industriels séparent les matériaux pour maximiser leur valorisation. Même si tous les éléments ne sont pas recyclables, une partie importante peut être réutilisée dans une nouvelle forme.
Réutiliser soi-même des parties de la couette : une alternative créative
Pour les personnes adeptes du bricolage, certaines couettes abîmées peuvent être en partie réutilisées à la maison. La ouate intérieure peut servir à fabriquer : des coussins, des paniers pour animaux, des garnissages pour fauteuils, des coussins d’extérieur ou des projets de couture. Les tissus extérieurs peuvent également être récupérés pour créer des housses, des protections ou des doublures. Cette solution est surtout adaptée aux couettes synthétiques ou à faible valeur, mais elle permet de réduire encore davantage les déchets encombrants. C’est une alternative intéressante pour les familles créatives ou pour ceux qui souhaitent adopter une démarche zéro déchet.
Pourquoi il ne faut jamais jeter une couette usée dans la poubelle classique
Une couette abîmée, même en morceaux, ne doit jamais être jetée dans la poubelle traditionnelle. Les matières textiles se coincent dans les camions-bennes et bloquent les systèmes de compression. Une couette dans un bac classique peut être refusée lors de la collecte et engendrer des risques pour les agents. De plus, une couette jetée dans les ordures ménagères finit incinérée ou enfouie, ce qui est beaucoup plus polluant que les filières textiles adaptées.
Comment organiser le tri chez soi pour éviter les erreurs
Pour éviter qu’une couette usée ne se retrouve par erreur dans un mauvais sac, un bon système de tri à domicile est utile. Une poubelle compartimentée, une zone dédiée aux encombrants ou un bac temporaire peut aider à différencier clairement les déchets volumineux. Bien que les couettes ne puissent pas être stockées dans une poubelle classique, organiser un espace de tri clair permet de ne jamais les mélanger aux déchets ordinaires. Les poubelles de tri compartimentées, comme celles que l’on retrouve dans certaines collections d'organisation intérieure, facilitent ce genre de gestion au quotidien et permettent de mieux structurer les flux avant d’aller en déchèterie.
Résumé : la bonne méthode pour recycler une couette usée
Pour recycler une couette usée ou abîmée, trois options existent : filière textile spécialisée, déchèterie ou réutilisation personnelle. La poubelle classique est à exclure dans tous les cas. En choisissant la bonne solution, on évite le gaspillage, on réduit les déchets encombrants et on contribue à une gestion plus durable des matières textiles.
Couette synthétique, couette en plume, couette bébé : les différences de traitement
Toutes les couettes ne se valent pas lorsqu’il s’agit de tri et de recyclage. Leur composition, leur usage et même leur taille influencent la manière dont elles doivent être jetées ou valorisées. Une couette synthétique ne se traite pas comme une couette en plume, et une couette bébé ne suit pas non plus exactement les mêmes règles qu’une couette adulte. Pour éviter les erreurs dépôts sauvages, poubelles bloquées, refus en déchèterie il est indispensable de connaître les particularités de chaque type de couette.
Les couettes synthétiques : les plus courantes, mais aussi les plus simples à traiter
La majorité des couettes vendues aujourd’hui sont synthétiques. Elles contiennent de la ouate polyester, parfois associée à des fibres techniques ou microfibres. Ces matériaux présentent l’avantage d’être légers, respirants et abordables… mais ils ne sont pas biodégradables. Cela signifie qu’une couette synthétique usée ne doit jamais finir dans une poubelle classique. Les fibres pourraient se disperser, bloquer les systèmes de compactage ou générer une pollution inutile. Pour ces couettes, deux filières sont possibles : la filière textile (si acceptée) ou la déchèterie. Certaines déchèteries possèdent des bennes dédiées aux textiles volumineux, ce qui permet d’orienter la couette vers une valorisation adaptée. Le polyester peut parfois être broyé, effiloché puis intégré dans des produits isolants ou des panneaux techniques. Lorsque l’usure est trop importante (moisissures, acariens, grosses déchirures), la déchèterie reste la solution idéale. Le polyester mal conditionné peut contaminer les autres matières textiles, ce qui justifie une élimination plus encadrée. En résumé : les couettes synthétiques sont faciles à recycler à condition de les déposer au bon endroit, jamais dans un bac domestique.
Les couettes en plume ou duvet : un traitement différent grâce à la matière naturelle
Les couettes en plume ou en duvet disposent d’une filière beaucoup plus intéressante sur le plan environnemental. Contrairement au polyester, les plumes naturelles peuvent être nettoyées, stérilisées et réutilisées. Certaines entreprises et associations spécialisées récupèrent même les plumes pour fabriquer de nouvelles couettes, des oreillers ou des accessoires d’isolation douce. C’est un matériau précieux, très apprécié pour ses propriétés thermiques. Lorsqu’une couette en plume est encore en bon état, elle peut être donnée à des associations, vendue ou déposée dans une ressourcerie. Même lorsqu’elle est usée, les plumes peuvent parfois être valorisées, mais la housse extérieure est souvent trop abîmée pour rejoindre la filière textile classique. Pour les couettes naturelles très détériorées (odeurs fortes, humidité, animaux, tâches profondes), la déchèterie reste la meilleure option. Certaines communes orientent ce type de couette vers la valorisation énergétique, car la matière organique brûle mieux que les fibres synthétiques. Là encore, il ne faut surtout pas la jeter à la poubelle classique : la couette prend trop de place et bloque les équipements de collecte.
Les couettes bébé : une gestion spécifique, entre hygiène et sécurité
La couette bébé mérite un traitement particulier car elle est soumise à des règles d’hygiène strictes. Même lorsqu’elle semble en bon état, beaucoup d’associations refusent de les récupérer pour des raisons sanitaires. Les organismes de seconde main acceptent parfois les couettes bébé, mais demandent qu’elles soient parfaitement propres, non tachées et lavées à haute température avant dépôt. Lorsque la couette bébé est trop abîmée ou que les normes de sécurité ne sont plus respectées (risques d’étouffement, fibres qui sortent, matériaux tassés), elle ne doit jamais être donnée. Elle doit être orientée vers la filière textile si celle-ci accepte ce type d’article, sinon vers la déchèterie. La petite taille de ces couettes peut laisser croire qu’elles peuvent aller dans la poubelle classique, mais c’est faux : même une petite couette bloque les systèmes de compactage et perturbe la collecte. Enfin, certaines familles réutilisent les couettes bébé usées pour fabriquer des coussins, des couchages pour animaux ou des rembourrages pour bricolage domestique. Cette option permet de prolonger l’usage du textile sans générer de déchet direct.
Le critère qui change tout : l’état de la couette
Plus que la matière, c’est l’état général de la couette qui détermine la filière possible. Une couette propre et intacte, qu’elle soit synthétique, en plume ou bébé, peut être donnée, revendue ou réutilisée. À l’inverse, une couette très abîmée doit éviter les circuits de réemploi et rejoindre une filière de recyclage ou de valorisation adaptée. Les couettes infestées, humides, moisies ou déchirées doivent impérativement aller en déchèterie. Les fibres contaminées peuvent poser des risques sanitaires et nuire à la qualité des textiles recyclés.
Résumé : trois couettes, trois traitements, mais une règle commune
Qu’elle soit synthétique, en plume ou destinée à un bébé, une couette ne doit jamais être jetée dans la poubelle classique. Elle doit rejoindre soit une filière textile, soit une déchèterie, soit une filière de réemploi si elle est en bon état. Les différences de traitement tiennent principalement à la matière, aux possibilités de valorisation et aux exigences d’hygiène. En respectant ces distinctions, on évite les erreurs de tri, on protège les filières de recyclage et on réduit efficacement la quantité de déchets encombrants.
Alternatives pour éviter de jeter sa couette et réduire les déchets encombrants
Avant de jeter une couette, il existe de nombreuses alternatives qui permettent de prolonger sa durée de vie, de réduire l’impact environnemental et de limiter les déchets encombrants. Adopter ces solutions évite d’envoyer inutilement une couette en déchèterie et contribue à une consommation plus durable. Que la couette soit légèrement usée, démodée, trop chaude, trop fine ou simplement remplacée par un modèle plus récent, plusieurs options permettent encore de lui donner une valeur ou un usage concret.
Réutiliser la couette comme isolant ou matériau de protection
Une couette abîmée mais encore structurellement intacte peut facilement être transformée en isolant. Les fibres synthétiques ou naturelles retiennent naturellement la chaleur, ce qui en fait un excellent matériau pour isoler un cabanon, protéger des affaires dans un grenier ou même garnir des housses d’extérieur. Beaucoup de bricoleurs utilisent les couettes anciennes pour doubler des revêtements, protéger des objets fragiles lors d’un déménagement ou créer des housses amortissantes. Cette alternative évite d’acheter de nouveaux matériaux et donne une seconde utilité à un textile qui aurait autrement été jeté.
Transformer la couette en couchage pour animaux
Les animaux ont besoin de confort, surtout en hiver. Une couette légèrement abîmée peut être transformée en couchage moelleux pour chien ou chat. Il suffit de la plier, de la placer dans une housse ou même de découper la couette pour fabriquer plusieurs petits matelas. Les refuges animaliers acceptent souvent ce type de don, car ils manquent régulièrement de couchages, surtout lors des périodes froides. C’est une solution simple qui permet de réduire les déchets tout en faisant un geste solidaire.
Réutiliser la matière pour fabriquer des coussins ou des assises
La ouate intérieure des couettes, même usée, est souvent réutilisable. Elle peut servir à rembourrer des coussins, à fabriquer des assises pour bancs, ou encore à créer des coussins pour l’extérieur. Les personnes adeptes du DIY ou du zéro déchet y trouvent une excellente matière première pour leurs projets maison. Un simple découpage de la couette en plusieurs sections permet de récupérer une grande quantité de fibres exploitables. Cette approche permet d’éviter l’achat de rembourrage synthétique neuf, tout en valorisant une couette en fin de vie.
Donner la couette à des organismes ou à des particuliers
Même lorsque la couette ne semble plus utile chez soi, elle peut encore servir à quelqu’un d’autre. Les plateformes de dons entre particuliers, les groupes locaux, ou les sites spécialisés permettent de donner rapidement une couette encore utilisable. Les associations de quartier, les foyers d’urgence et certaines structures humanitaires acceptent également les couettes en bon état. L’objectif est simple : éviter le gaspillage et assurer une seconde vie à un produit qui conserve encore une vraie utilité pour d’autres.
Upcycler la couette pour créer de nouveaux objets utiles
L’upcycling consiste à transformer un objet usé en un produit à plus forte valeur. Une couette peut par exemple devenir : un sac de couchage improvisé, une couverture de pique-nique, une housse de protection pour mobilier d’extérieur, un tapis épais pour enfants ou même une isolation pour plantes en hiver. Ce type de transformation permet d’exploiter la matière sans créer de nouveaux déchets. Les projets d’upcycling sont nombreux et les tutoriels accessibles en ligne montrent à quel point une couette peut être revalorisée en quelques minutes.
Organiser un tri clair à la maison pour éviter les erreurs de gestion
Une grande partie des couettes finissent à la poubelle simplement faute d’organisation ou de solution visible à la maison. En mettant en place un espace de tri clair, structuré et pratique, on évite de jeter trop vite ce qui pourrait être réutilisé. Pour faciliter ce tri quotidien, il peut être utile de s’équiper d’une poubelle à double compartiments ou de solutions de tri intérieur permettant de séparer les textiles, le recyclage, les encombrants et les déchets classiques. Des modèles pratiques et élégants sont proposés chez Eco Poubelle, permettant de mieux gérer les flux de déchets et d’éviter les erreurs de tri. Une bonne organisation visuelle permet naturellement de réduire le volume des déchets encombrants, car elle incite à réfléchir avant de jeter.
Réduire les déchets encombrants en choisissant mieux ses couettes
Enfin, pour éviter d’avoir à jeter trop souvent des couettes, il peut être utile de faire des choix plus durables dès l’achat. Opter pour des couettes de qualité, lavables facilement, résistantes et adaptées au climat de son logement réduit le besoin de les remplacer fréquemment. Certaines familles privilégient également des couettes quatre saisons, modulables selon les besoins, ce qui limite le nombre d’articles à stocker ou jeter. Le choix de matériaux recyclés ou naturels contribue aussi à réduire l’impact environnemental global.